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Journée mondiale des sages-femmes ?

jeudi 14 mai 2020
par  Bénédicte ARIES
popularité : 7%

Le 5 mai est depuis 15 ans journée mondiale des sages-femmes (qui peuvent être des hommes !) a été très discrètement fêté en cette année confinée..

De fait, en fêtant à 20H00 chaque soir les personnels soignants on ne pensait guère à toutes celles et ceux qui ont continué malgré la pandémie à accueillir les femmes enceintes pour accompagner la naissance dans les meilleures conditions possibles !

Une demande à soutenir

Une lettre ouverte au président de la République française Emmanuel Macron et au ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran demande le soutien des usagers de santé qui ont tous eu recours à elles au minimum au premier moment de leur vie !

https://www.change.org/p/minist%C3%A8re-de-la-sant%C3%A9-pour-une-reconnaissance-du-m%C3%A9tier-de-sage-femme

Quelques extraits d’un plaidoyer justifié

"Prendre en charge des patientes oxygéno dépendantes, continuer le suivi gynécologique et obstétrical des femmes, accompagner l’accouchement des patientes dans une salle de naissance pleine, assurer une prise en charge de qualité malgré l’affluence des patientes infectées par le COVID. Les sages-femmes sont là.

Maintenir l’accès au droit fondamental à l’interruption volontaire de grossesse durant le confinement. Les sages-femmes sont là.

Assurer le relais à domicile des mères et des nouveau-nés sans matériel de protection adéquat. Augmenter le nombre d’heures travaillées. Continuer d’accompagner psychologiquement les couples malgré la pandémie. Partout, les sages-femmes sont là.

Mais vous, Messieurs : voyez-vous les sages-femmes ?"

Un constat de quasi-maltraitance

"L’absence initiale des sages-femmes dans l’arrêté sur la distribution des masques est un exemple concret de cette négligence. En région Bourgogne-Franche-Comté : une prime est donnée aux étudiants soignants mais pas aux étudiants sages-femmes , leur mission “n’étant pas directement liée à l’épidémie”.

Alors que les sages-femmes sont exposées en permanence aux liquides biologiques contaminants (sang, liquide amniotique entre autres), l’indemnité forfaitaire de risques, dite “prime des urgences” (entrales et pédiatriques) n’est pas applicable à l’ensemble des professionnels des urgences gynéco-obstétricales !

Cette crise démontre, une fois de plus, la non reconnaissance de notre profession. Pas une seule fois citée dans vos déclarations : c’est une claire expression de la négation de notre profession, de notre utilité même. Pire : c’est une expression de non considération des femmes, des femmes enceintes, des foetus et des nouveau-nés.

Lutte contre la désertification médicale

Les sages-femmes sont formées comme spécialistes de la gynécologie et de la petite enfance, mais leurs compétences sont sous-employées alors que la démographie médicale de ville est en crise, il faut largement rappeler que les sages-femmes font partie des professions médicales de ville comme les médecins et les chirurgiens-dentistes. Elles n’oeuvrent pas seulement à l’hôpital ou à la ta maternité. Elles peuvent effectuer des prescriptions mais aussi pratiquer l’ensemble des actes cliniques de suivi et de dépistage gynécologique de prévention des femmes, le suivi de grossesse : accouchement et période postnatale inclue, suivi du foetus et du nouveau-né.

Elles devraient avoir leur place d’emblée dans chacun des projets de centre et maison pluridisciplinaire de santé évoqués dans la campagne électorale inachevée pour cause de Covid19.


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