Commencée à 20h40, il a fallu attendre 23h00 pour que ce sujet soit abordé, en « questions diverses », c’est-à-dire dans les points demandés par des habitants et non dans l’ordre du jour prévu par la municipalité. Il s’agissait pour le Maire d’une « question pour l’avenir alors que les préoccupations sont celles d’aujourd’hui ».
Le déploiement de la fibre optique, le projet immobilier sur la friche de la gare, le devenir du château et du parc de Marcouville, l’acquisition du bâtiment de la CCI, l’insécurité et le déploiement de la vidéosurveillance, étaient au menu concocté par la majorité. De vrais sujets, déjà développés au fil des magazines municipaux et de nos comptes-rendus, complétés par de vraies questions de la salle : le stationnement et la circulation place Notre Dame et rue de Rouen, les horaires d’ouverture de la poste de la rue de Rouen, le devenir des friches, celui de l’annexe de l’hôpital rue des maréchaux, les ordures qui trainent longtemps sur les trottoirs, le bassin de rétention qui pue… l’occasion pour le Maire de sortir son couplet sur les finances (15’) qui sont saines malgré un budget contraint par la baisse des dotations de l’État et l’augmentation des charges de personnel et l’accompagnement des TAP, une capacité d’emprunt de l’ordre de 6M€, « mais..mais..soyons prudents car il est aussi question d’un parking en centre ville ».
Une autoroute ferroviaire
Venons-en au projet RFF. Pour résumer : jusqu’à 25 trains de 750 à 1000m de long, jour et nuit, passant au milieu des habitations, à partir de 2017, si les 300M€ du projet sont réunis. Pour RFF, « c’est le trajet le plus court et le moins cher ». Le Maire « n’est pas sûr que je projet se fasse, il n’est pas pour… mais il faut quand même travailler sur les questions de nuisances, bruits et vibrations, pour demander des compensations ».
Une coordination a été créée, saluée par le Maire, le Collectif Alertes Ripostes Fret (CARF), qui fédère plusieurs associations et de nombreux particuliers le long de la ligne J (carf@sfr.fr), dont le but est de défendre les intérêts des riverains. « Nous ne sommes pas contre le fret mais on ne peut sacrifier toute une population au nom d’intérêts économiques et sous couvert d’écologie ».
Cette « autoroute ferroviaire » devient de facto l’actualité proche puisque une réunion publique est prévue, à la demande de RFF (désormais SNCF Réseau), le 18 mai prochain. Le Maire prévoit une réunion de préparation publique à cette rencontre, partagée avec la commune d’Osny, dès le 13 avril, si la date convient à toutes les parties. Au-delà, l’enquête publique prévue au premier semestre 2015 est repoussée au dernier trimestre. Si le budget est bouclé, les travaux pourraient commencer dès la fin de l’année.
A suivre…