Vu de l’agglo, qui pilote le projet, Bossut représentera 1,3% de sa population. Vu de Pontoise, ce sera 20%, soit 1 habitant sur 5. Autant dire que greffer 2600 logements sur la ville mérite un minimum de dialogue pour que ses habitants aient le sentiment d’appartenir à notre cité.
L’enquête publique sur les principes d’aménagement de la ZAC Bossut est close. Il ne s’agit pas simplement de construire des immeubles d’habitation avec quelques commerces de proximité. Il s’agit de créer un lieu de vie, de passage et de rencontre harmonieux pour éviter que ce quartier ne devienne une simple cité dortoir.
Ce qui fait la réussite des éco-quartiers, c´est le partage d’un projet avec leurs futurs habitants et la volonté de faire participer le plus grand nombre dès sa conception. L’adjointe à l’urbanisme s’est félicitée du travail encore inabouti des ateliers d’urbanisme de la CACP. Mais cela n’a concerné que les services des collectivités, jamais le public. L’implication de représentants des usagers, acteurs sociaux et économiques, conditionne le climat de confiance nécessaire à la conduite du changement qui se dessine pour les 15 années à venir.
Il demeure possible de préciser des exigences dans les cahiers des charges imposés aux promoteurs. Nous demandons que les ateliers de réflexion qui les élaborent soient ouverts à la population. Nous faisons le pari que l’intelligence collective des habitants et usagers de notre ville peut faire de ce nouveau quartier de Pontoise, charnière du centre d’agglomération, une réelle opportunité de développement durable.
Patrick Madelin, Bénédicte Ariès, Audrey Debruyne, pour le Groupe Pontoise Ensemble