Une organisation démocratique égalitaire
Pour une égalité de traitement, tous les candidats à chaque élection ont droit à un panneau dont l’ordre est tiré au sort juste après la clôture des candidatures. C’est le cas ce vendredi 19 mai 2017 trois semaines avant le scrutin législatif. Dès le lundi ou mardi suivant les mairies ont l’obligation d’installer un nombre suffisant de panneaux pour accueillir affiches électorales et information diverses du candidat.
Manifestement, huit des dix-neufs candidats se sont abstenu d’utiliser cet outil. Peut-être cela est-il trop coûteux pour le bénéfice attendu ? France 24 explique dans un article (ici) les enjeux des élections législatives sur le financement des partis politiques et la floraison de micro-partis que cela fait naître.
Une installation bizarre des panneaux officiels
On voit rarement des panneaux électoraux aussi mal placés que cette année à Pontoise. Cachés sous les feuillages aux Larris au bout de trente mètres de prairie vide, en accordéon tellement plié qu’on ne voit personne à l’entrée des hauts de Marcouville ou de l’école du Parc-aux-charrettes, le long d’un trottoir sans le moindre recul près de l’école du quartier Bossut, là encore à proximité d’un espace prairie libre etc...
On n’ose pas imaginer que ce traitement cavalier des nombreux candidats pourrait être lié à l’absence de la photo du maire de la ville.
Une pollution politique de longue durée
Certains partis semblent convaincus qu’il faut lancer leur candidat comme on lance une nouvelle savonnette à grand coup d’affichage omniprésent. Cette débauche de papier, de colle de transport et d’énergie militante est regrettable . Elle est coûteuse même si l’Etat la rembourse à ceux qui recueille au moins 5% des suffrages. Elle nuit depuis trop longtemps à la communication des associations qui n’ont pas de place pour annoncer leurs activités car elle dure depuis les élections primaires de la droite à la présidentielle, soit l’automne dernier ! Elle est encore plus inexcusable quand les panneaux officiels sont posés !
Souhaitons que ces considérations bassement matérielles ne nuisent pas à la participation à ce scrutin que notre association a voulu stimuler par sa réunion contradictoire du 16 mars dernier. Les élections législatives sont le 3e tour de la présidentielle.