Le Maire a considéré la formulation de la question comme polémique, l’accusant de ne rien faire alors qu’il a organisé une réunion RFF/ association de riverains, pas seulement pontoisiens, le 28 novembre dernier.

Il a confirmé le coût du projet à 250 millions d’euros (c’est pourtant être réputé la solution la moins chère pour le fret le Havre-Paris (via Serqueux Gisors Pontoise) et ironisé sur un report qui serait facilité par la note de retaillage des quais pour les nouveaux trains (ndlr : estimée, elle, à 50 millions d’euros).

Il a indiqué que l’enquête publique qui devait démarrer en septembre 2014 serait reportée à la fin du premier semestre 2015. Il espère que ce projet n’aboutira pas mais reconnaît qu’il faut déjà agir comme s’il était sûr que cela allait se faire.

La 2^e réunion de février, en l’absence de RFF qui ne voulait pas intervenir à ses cotés en campagne électorale, aurait abouti à une répartition des tâches : au Maire de s’occuper de fédérer l’ensemble des élus concernés (ndlr : beaucoup sont sur sa circonscription) et à la présidente de l’association dédiée du Clos des anglaises de fédérer les associations.

Il a annoncé avoir étudié la jurisprudence et que les recours avaient peu de chance d’aboutir contre un projet déclaré d’intérêt général. Reconnaissant qu’il fallait d’abord s’opposer, il a évoqué qu’il fallait obtenir au minimum des compensations...

Solveig Hurard a appuyé la pertinence de la question du Groupe municipal Pontoise pour Tous en rappelant les inquiétudes générales sur la sécurité, les nuisances sonores et l’ignorance des Pontoisiens sur la position du Maire.

Le Maire a conclu que, dans des dossiers comme celui-ci, l’union pouvait faire la force, et il proposé de transmettre la jurisprudence à Solveig Hurard. François Ernst a demandé que lui soit également transmis la jurisprudence, ce que le Maire a accepté.

Il a cependant omis d’inviter les conseillers municipaux à la réunion du lundi suivant qui se déroulera avec Réseau Ferré de France et les associations de riverains.

Nous pouvons souligner qu’outre les dégâts matériels ou même seulement économiques sur les biens des riverains proches, il ne faut pas sous-estimer la nécessité de dispositifs de protection contre le vacarme. Il sera subi par l’ensemble des riverains du vallon de la Viosne (Clos et Hauts de Marcouville jusqu’aux franges des Louvrais car le bruit monte) et les deux importantes résidences du bord de l’Oise, sises de part et d’autre du pont de Pontoise. En outre, le pont métallique amplifiera les bruits de roulage de ces trains lourds et l’eau les répercutera en amont comme en aval.