Pour l’heure, « c’est mieux d’être vieux à Pontoise »
Tel est l’image forte donnée par les candidats du PS aux élections départementales lors de leur réunion de campagne à Pontoise. Ils ne mâchent pas leurs mots vis-à-vis du candidat sortant Gérard Seimbille, accusé d’être davantage mobilisé sur la recherche d’une bonne note des agences de notation que sur les questions posées par les Valdoisiens.
Du côté des critiques : l’augmentation des impôts fonciers qui ne se traduit pas par des investissements de proximité, le double discours de Gérard Seimbille, adjoint aux finances de Pontoise qui dénonce la baisse de subventions pour la commune et de Seimbille Gérard, vice-président en charge des finances du Val d’Oise qui réduit les dotations aux communes ; la baisse de 25% des subventions aux associations ; le cumul des mandats ; la volonté de mettre en cause les aides sociales « qui ne font qu’augmenter ». Bref, une approche comptable des finances publiques qui manque de vision pour l’avenir.
Le jugement porté sur la gestion du département par l‘élu pontoisiens de l’UMP est direct : aujourd’hui, « c’est mieux d’être jeune à Cergy et vieux à Pontoise ! ».
Privilégier l’investissement local , c’est comme « planter des arbres pour l’avenir »
Les candidats socialistes, tout en n’augmentant pas les impôts, mettent en avant un programme qui privilégie la proximité et la jeunesse : le développement de crèches pour accompagner les jeunes couples, la lutte contre la déscolarisation dès les classes de 6e et de 5e (15% des élèves), la promotion des produits du Vexin dans les cantines scolaires, la mobilité des jeunes avec l’amélioration des transports en commun, l’aide au permis de conduire permettant de trouver un emploi, les échanges entre générations, l’aide aux personnes handicapées et à leurs familles, l’appui au développement de projets porteurs d’emploi.
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