Le Planning familial aujourd’hui
Au fil des ans, les moyens de se renseigner sur la vie sexuelle, la contraception, l’IVG, la lutte contre le sexisme ont évolué. Le planning familial a un site qui répond aux premières interrogations. Le contact anonyme est facilité depuis le lancement en septembre 2015 du 0 800 08 11 11. Ce numéro gratuit qui fonctionne 6 jours sur 7 (pas le dimanche), de 9h à 20h (et jusqu’à 22 h le lundi) répond à plus de 2 000 appels par mois. Près la moitié des appels concernent l’avortement, un tiers la contraception, et le reste porte aussi bien les pratiques sexuelles, l’orientation sexuelle, les violences faites aux femmes… »,
Les Cergypontains ont la chance d’avoir une antenne du Planning familial ( 01 30 30 26 66) qui écoute, informe, oriente en toute confidentialité. C’est aussi un Centre de planification et de consultations médicales (suivi gynécologique, contraception, contraception d’urgence, analyses…)
L’action associative a précédé et préparé la Loi
Entre 1961 et 1967 les premiers centres du Planning familial, lieux d’accueil et d’information sur la contraception sont alternatifs puisqu’ils proposent ce qui n’est pas disponible en France. Un centre s’ouvre à Grenoble, ville-pilote le 10 juin 1961, le second à Paris le 27 octobre abrite aussi le siège de la fédération du MPFP. On pouvait se procurer dans ces centres des diaphragmes, des gels spermicides, puis les premières pilules contraceptives (fabriquées aux États-Unis). Rappelons que ce n’est qu’en décembre1967, que l’Assemblée nationale vote la loi Neuwirth autorisant enfin la fabrication et la délivrance de contraceptifs sur ordonnance..
Vidéo INA de ces débuts.
Au devant des jeunes et des éducateurs
Le Planning familial intervient dans différentes structures accueillant des jeunes : établissements scolaires, missions locales, maisons des jeunes et de la culture… Il aborde avec eux la contraception, la prévention des infections sexuellement transmissible, les discriminations liées à l’orientation sexuelle, le plaisir particulier à chacun….
Il intervient aussi dans les ESPE (Ecoles supérieures du professorat et de l’éducation) pour former les futurs enseignants à s’interroger sur leurs attitudes envers les élèves filles ou garçons et les sensibiliser aux problématiques d’égalité entre hommes et femmes. De la maternelle au lycée l’établissement scolaire est le premier lieu pour lutter contre la reconduction des discriminations encore trop prégnantes dans beaucoup de familles.