Des victimes qui ne comptent pas
En 2014, 134 femmes sont décédées sous les coups de leur conjoint. La société dans son ensemble est responsable et complice de ces drames, complice du silence et de l’omerta a régné et règne encore autour des violences intrafamiliales.
Comment personne n’a t-il pu voir ce que vivait la famille de Mme Sauvage ? Le silence et l’immobilisme de toutes les instances qui composent notre société (les voisins, les services sociaux, l’école ... ) sont coupables de non-assistance à personnes en danger. Et c’est la même société qui refuse l’argument de légitime défense au sursaut qui a mis fin pour Mme Jacqueline Sauvage à 47 ans de violences conjugales destructrices, ayant abouti la veille au suicide de son fils..
Soutenir les victimes avant le drame
Preuve est faite qu’en 2016 Les victimes de la violence "ordinaire" (qui va jusqu’au viol) au sein de la famille sont les grandes bâillonnées : elles sont encore peu entendues, peu prises en compte, peu protégées. Ces mêmes victimes sont lourdement punies quand elles se rebellent.
Trop rares et mal soutenues sont les associations qui se préoccupent de les aider. A Cergy-Pontoise il y heureusement l’association Du côté des femmes. Trop rares aussi sont les maires qui veillent à utiliser leur pouvoir de police pour signifier au violent que leurs victimes familiales sont défendues par la société.
Soutenir la demande de grâce
La demande de grâce Présidentielle envoyée fin décembre était appuyée par les premières 220 000 signatures et commentaires laissés sur le site change.org, ainsi que la pétition lancée par Madame Valérie Boyer, parlementaire, qui a réuni à elle seule 36 politiciens.
Devant le manque de réponse mi-janvier, il est toujours temps de signer la pétition de soutien