Agriculture+ alimentation+crise + Europe = question

mardi 2 juin 2009
par  Bénédicte ARIES
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Les listes candidates aux européennes sont interpellées publiquement sur diverses sujets. Sur l’agriculture et donc la fameuse PAC, Politique Agricole Commune, circule une lettre ouverte et on peut consulter les positions des candidats sur la toile. N’oublions pas que l’Ile de France est une importante région agricole, que la bataille pour le maintien de terres agricoles respectant le sol et la ressource en eau est engagée... à Orsay, à Flins, et même dans notre agglomération...

La lettre ouverte sur l’agriculture :

un projet européen pour sortir de la crise

Le 11 mai dernier, les associations Minga et Nature&Progrès ont interpellé les candidats par une lettre ouverte : « L’agricultÉure : un projet européen pour sortir des crises »

De nombreuses organisations (Frères des Hommes, la Confédération Paysanne, les Régies de Quartier au niveau national et européen, Action Consommation, les Amis de la Terre, les réseaux régionaux d’AMAP) et des personnalités du monde universitaire, agricole, syndical et économique ont déjà signé cette lettre ouverte.

Les réponses des candidats

Certains partis ont répondu, comme Europe Ecologie et l’Alliance écologique indépendante, Europe Décroissance. Des candidats têtes des listes de Debout la République, du Front de Gauche, du MODEM, ou du NPA ont également répondu de manières détaillées.

Par ailleurs, le collectif « Alimentons l’Europe » se félicite que certains candidats soutiennent dès à présent l’objectif de créer 1 million d’emplois agricoles en 5 ans en Europe.

Le collectif a ouvert un site (www.alimentons-l-europe.eu) pour permettre aux électeurs de connaître la position des candidats sur la priorité alimentaire et inviter les citoyens à interpeller leurs candidats sur cet enjeu européen et planétaire de la décennie.

A Cergy-Pontoise, ne pas compter que sur le Vexin

Le Schéma de COhérence Territoriale (ScoT) actuellement à l’étude sur l’agglomération n’envisage pas le maintien des zones agricoles existantes, par exemple en bords d’Oise... Le Vexin suffit comme source alimentaire de proximité ont déclaré les représentants de la CACP en réunion publique en mai.

Or l’agriculture bio de réelle proximité a de multiples intérêts et elle devrait avoir sa place à l’intérieur de chaque agglomération.

Elle peut nourrir sainement, elle évite la dispersion et les résidus de pesticides chimiques qui polluent l’air et l’eau que l’on retrouve actuellement partout, dans les assiettes des cantines de collectivités et dans l’air de tous. Elle protège le paysage. Elle sauvegarde l’emploi, elle peut permettre la formation des jeunes et l’insertion de public en grande difficulté( il n’y pas d’école d’agriculture ou de maraichage hors les AMAP dans le Val d’Oise) .

Pour plus d’info sur les Amap (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne)voir le site


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