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Echos du CM du 17 novembre 2016 : l’habituel dialogue de sourds

dimanche 4 décembre 2016
par  Bénédicte ARIES
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Le rituel débat d’orientation budgétaire a été l’occasion pour les élus minoritaires de tous bords d’exprimer leurs réticences face aux positions de la ville : précarisation des personnels municipaux, projets d’investissement trop tardifs pour être prêts à l’arrivée des nouvelles populations.

Bénédicte Ariès n’a pas plus été entendue quand après avoir souligné l’intérêt d’actions culturelles dans une école elle leur demandait d’envisager un élargissement à toutes les écoles. Et sa suggestion d’étudier l’intégration de la dalle des hauts de Marcouville au domaine de la Ville n’a pas eu plus de succès.

Proposer une formation musicale à tous les enfants

Il fallait à ce conseil subventionner l’association Harmonia pour un projet d’ouverture à la pratique musicale de 21 enfants du Groupe scolaire de Marcouville : 21 enfants de CP/CE dont 10 intégrés au plan de réussite éducative (PRE), avec la volonté de le continuer sur le cursus des enfants.

Bénédicte Ariès s’est déclaré très favorable à ce projet en relevant que la musique est extrêmement précieuse pour la formation intellectuelle et émotionnelle de tous les enfants pas seulement ceux des quartiers prioritaires. En soulignant que le premier et le plus économique des instruments c’est la voix, elle a incité la Ville à ne pas renoncer à élargir ce projet ambitieux à d’autres écoles au titre de difficultés financières. Il lui fut répondu évasivement en sous-entendant que les interventions musicales en cours dans d’autres écoles étaient suffisantes, sans prendre en considération que ces interventions ponctuelles n’étaient pas à la hauteur du projet de cursus musical destiné aux 21 enfants du groupe scolaire Ludovic Piette..

La rénovation du quartier de Marcouville

Quelques précisions ont été faites à la demande de la préfecture sur le texte du projet adopté au CM du 19 mai 2016 (note 2.4). On apprend grâce à ces modifications que la dalle de la résidence des Hauts de Marcouville est propriété du Logis social et que la copropriété qui devait gérer les parkings souterrains n’a jamais été activée. Cela semblait ouvrir pour Bénédicte Ariès des opportunités d’action publique. Elle a souligné à cette occasion que les habitants de la résidence des Hauts de Marcouville étaient des Pontoisiens payant les mêmes impôts que les autres sans avoir les même services en pied d‘immeuble d’entretien et nettoyage des voiries.

Elle constatait que les grosses copropriétés sont malheureusement encore conçues comme des zones privées c’est-à-dire des zones de non-ville, (le grand ensemble presque récent du quai du Pothuis et celui en construction des bords de l’Oise). Elle se félicitait que pour la zone gare la Ville prendra en charge dès leur création les nouvelles rues de desserte interne. Elle a conclu dans un brouhaha réprobateur des membres de la majorité municipale que la non prise en charge par la Ville des dessertes intérieures de la dalle dès la création des Hauts de Marcouville est un élément important des difficultés de ce quartier et il serait juste à terme de le corriger.

Le débat budgétaire

Le rapport d’orientation budgétaire 2016 (note 3.2) est le rituel préalable au débat d’orientation budgétaire 2017. Les critiques des élus minoritaires se sont concentrées sur l’évolution des effectifs : la baisse continue du nombre des fonctionnaires titulaires et stagiaires (49) accompagnée d’une hausse tout aussi continue du nombre des agents contractuels (53) leur semblait marquer la précarisation des agents communaux. La tendance vient de s’inverser pour 2016.Cependant la volonté de baisser encore et toujours le niveau de la dette leur semblait pour l’opposition retarder gravement l’investissement dans les futurs équipements indispensables à la croissance de la population pontoisienne.

Pour Bénédicte Ariès, la création d’une ligne budgétaire pour la réhabilitation des trottoirs relèverait pleinement du développement durable si la Ville profitait des travaux pour les améliorer et non pas seulement les refaire à l’identique. Si faciliter la circulation du piéton en ville c’est du développement durable, choisir des revêtements perméables permettant l’infiltration des eaux de pluie, aussi. Agrandir la zone non bitumée en pied d’arbre et faciliter le verdissement des trottoirs en créant des fosses à plante prises en charge par les riverains comme le fait Bordeaux aiderait à assainir l’air comme à lutter contre les ilôts de chaleur urbains.

Pour la vidéosurveillance elle a relevé que certaines villes assumaient pleinement la seule utilité quotidienne de la vidéoprotection. Ainsi Saint Ouen L’Aumône affiche fièrement » Zone de verbalisation par camera vidéo ». Plusieurs élus minoritaires ont demandé une première évaluation investissement /fonctionnement /efficacité de la mise en place de ce dispositif de vidéo-surveillance pour lequel il est envisagé de déjà rajouter des caméras. Le maire a répondu qu’il était encore un peu tôt pour le faire.

Crèches municipales ou crèches d’entreprises ?

La note 3.7 proposait une convention de partenariat des crèches de la ville avec la filiale 1001 crèches (d’entreprises) de la société Babilou. Pontoise offre 177 places en crèches municipales et 75 en gestion entreprises : 10 Babilou et 65 en crèche hôpital. Pour 7 000 €/an par berceau occupé (prix de revient annuel d’un berceau) la ville acceptera d’ attribuer jusqu’à 10 sur ses 177 berceaux à des enfants de parents travaillant en entreprise conventionnées avec 1001 crèches. Bénédicte Ariès fut la seule à refuser d’approuver cette convention, doutant que la signature d’un telle convention ne change rien à la liberté de la commission d’accueil qui détermine l’attribution des places…

Elle a considéré que le manque de places de crèches est si criant à Pontoise qu’il faut laisser les crèches d’entreprises faire seules en soulignant que ce mouvement est en marche puisqu’il est déjà prévu la création d’une crèche privée sur l’opération immobilière de la friche Sernam.

Protection du patrimoine et publicité

La prescription de la révision du règlement local de publicité (RLP) note 3.10 a été approuvé à l’unanimité. Celle révision est obligatoire pour conserver l’autorité sur les panneaux publicitaires à Pontoise à partir de 2020. La délibération du 30 juin 16 ayant été retoquée par l’état (DDT95) pour sécuriser le dossier sur le plan juridique.

On peut juste souligner que la page 3 de la note de présentation, évoque un patrimoine « riche, diversifié et fragile », une ville d’art et d’histoire avec la protection d’un « Site patrimonial remarquable » (SPR) limité aux quartiers anciens, ainsi des quartiers comme l’Hermitage berceau de l’impressionnisme et du chou qui ont « une forte sensibilité paysagère » et sont « source d’attractivité touristique ».

On ne saurait mieux écrire qu’il faut protéger le paysage de ces derniers quartiers et pas seulement contre les panneaux publicitaires mais aussi contre le mitage immobilier. Ce qui serait à mettre en rapport avec la question orale du mois de septembre sur le quartier de l’Hermitage et les dispositifs de protection du patrimoine paysager.


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