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Echos du conseil express du 28 mars 2019

lundi 1er avril 2019
par  pontoisensemble
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Le conseil de printemps est souvent très technique : le suivi du barème Caf pour les crèches, les tarifs de la Foire St Martin, les subventions exceptionnelles pour événements associatifs etc… Rien de contradictoire.

Seules les bourses communales, les bourses de découverte professionnelles, l’évolution des revenus de la taxe foncière et le rôle du marché de Noël pour les commerçants, ont fait l’objet de précisions avant une réponse à la question orale de Bénédicte Ariès sur la lutte contre le bruit à Pontoise.

Des bourses qui mériteraient d’être différenciées selon les filières

François Ernst a tenu à féliciter de la progression du nombre de bénéficiaires de la bourse d’étude communale due à sa demande d’une communication renforcée, tout en soulignant qu’il restait certainement des bénéficiaires potentiels et que le montant de la bourse n’augmentait pas avec les années.

Pontoise ensemble, qui fut un groupe municipal de 2008 à 2014, souligne pour sa part n’avoir jamais pu convaincre la Ville de créer des montants de bourse différenciés selon la filière d’étude. Il faudrait cependant prendre en compte que l’entrée en lycée professionnel ou en apprentissage est nettement plus coûteuse pour les familles qu’une entrée au lycée Pissarro ou Koestler.

Une bourse de découverte professionnelle à usage unique

Une brève semaine de travail de 22 heures justifie depuis 2016 la bourse de découverte professionnelle de 150 € proposée à des jeunes Pontoisiens de 16 et 17 ans. Elle se programme sur une semaine au choix (entre le 24 juin et le 19 juillet 2019) et se déroule dans les services demandeurs : les bibliothèques et musées, et divers services techniques. Ses modalités s’améliorent : des réunions d’information citoyenne collectives (qui intéressent davantage les jeunes) ont remplacé les ateliers CV d’origine, et le règlement peut se faire dès la fin de la période de travail sur présentation de la fiche d’appréciation du responsable du service. Les places proposées trouvent preneurs sans souci, pour une majorité de jeunes habitants des quartiers dit « politique de la ville » (26 sur 40).

Il avait déjà été précisé en commission de préparation du conseil que l’échelonnement des semaines permet de ne pas interférer avec les dates d’examens, que cette bourse ne peut être répétée pour un jeune sauf en cas d’un éventuel manque de candidat. Bénédicte Ariès s’était aussi fait préciser qu’il n’y avait pas de proposition de contrat d’été ouvert par la suite aux jeunes devenus majeurs.

Stabilité des taux de la taxe foncière grâce à l’accroissement de la population

Pour ce qui est de la stabilité des taux de la taxe foncière dont la Ville se félicite, il n’était pas possible de connaître l’augmentation des recettes : elle est cependant réelle, du simple fait qu’avec la livraison de logements neufs la population pontoisienne s’accroit. L’adjoint aux Finances esquivait une demande d’information de François Ernst sur « l’augmentation des bases » en expliquant que la Ville était obligée d’accueillir des logements sociaux sur la ZAC Bossut et que ceux-là étaient exonérés de taxe foncière pendant de longues années alors qu’il a fallu leur fournir de nouveaux équipements.

Pour Pontoise Ensemble, l’adjoint aux finances, par ailleurs délégué de la Ville à la communauté d’agglomération et président de la société locale d’aménagement, « semble » oublier bien opportunément que c’est la Communauté d’agglomération qui paie intégralement la création des équipements destinés aux populations nouvelles !

L’organisation du marché de Noël contesté

Un conseiller majoritaire, ex-adjoint au commerce, a critiqué un marché de Noël qui ne ferait pas assez place à la valorisation des commerçants pontoisiens. Il lui fut clairement rappelé qu’il y avait eu choix des dates (le 1er week-end de décembre) et du lieu (la place des Moineaux introduite par la place du Grand Martroy) avec l’association des commerçants. Le maire soulignait même que cette association recevait une subvention municipale pour des actions de promotion et qu’elle ne manquait pas de réserves pour ce faire.

Une question sur le bruit communiquée à l’avance

Enfin Bénédicte Ariès profitait de la procédure de "question orale" communiquée par écrit 48 heures à l’avance pour interroger sur les mesures de la ville pour lutter contre le bruit. « La minimisation du bruit peut être pour la commune un souci sanitaire et éducatif dans tous les quartiers. De fait les nuisances sonores font bien plus de victimes que les seuls habitants subissant des dépassements de norme répertoriés dans le Plan de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE) de la CACP en consultation publique du 22 mars au 22 mai. Au-delà de sa motion de refus du fret ferroviaire, la ville de Pontoise envisage-t-elle des actions pour minorer les nuisances sonores des points les plus bruyants ? »

La suite de sa question listait les points les plus bruyants répertoriés dans le dossier de consultation publique.

Nuisances sonores : la Ville peut mieux faire

Monsieur le Maire a répondu à Bénédicte Ariès qu’elle sous-estimait l’action juridique de la Ville contre le fret ferroviaire (motion municipale et motion de la CACP), mais n’a pas développé d’actions autres que celles déjà mentionnées dans le projet proposé à la consultation publique par la CACP. A savoir la création de zones 30 dont Bénédicte Ariès contestait le morcellement, générateur d’accélérations bruyantes et inutiles sur de courtes distances. Le meilleur exemple étant la zone 30 rue de Rouen interrompue rue Carnot après la place du Parc aux Charrettes et reprise pour la place de la Gare, puis ré-interrompue jusqu’aux feux de la place de la piscine.

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Carte du bruit routier (source Bruitparif)

Pontoise ensemble rappelle pour sa part que le Plan de déplacement urbain (PDU) a hiérarchisé les rues de Pontoise et que toutes celles dites « de desserte locale » pourraient être limitées à 30 sur leur totalité. D’autres actions seraient possibles et à suggérer dans le registre ouvert au public : baisser encore la vitesse de l’A15 de 90 à 70 permettrait de réduire encore des décibels pour les riverains des Larris, et améliorerait aussi la qualité de l’air ; ne plus autoriser une accélération à 90 km/h dans la pente de la départementale 915 à partir de Pontoise, pour revenir à 70 vers Osny ou 50 après Marcouville, serait aussi bénéfique aux oreilles des habitants et des écoliers de Ludovic Piette et des collégiens de Nicolas Flamel.

Oui il y a d’autres actions à mener pour lutter contre les nuisances sonores à Pontoise et c’est le moment de faire des suggestions argumentées pour le Plan de prévention du bruit dans l’environnement de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise.

Pour participer à la consultation : https://www.cergypontoise.fr/consul...


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