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Vote du budget et rapport sur l’égalité femme homme au conseil du 5 février 2016

mardi 9 février 2016
par  Bénédicte ARIES
popularité : 6%

Le vote du budget 2016 était le point majeur du conseil municipal. La minorité en a fait une lecture critique.

L’obligation légale de rapport annuel sur l’égalité femme homme à Pontoise a fait dresser un état des lieux et quelques pistes d’actions pour lesquelles la minorité a fait plusieurs suggestions complémentaires.

Un budget d’écureuil

La ville continue à privilégier le désendettement aux investissements nécessaires pour une ville en pleine croissance du fait notamment de la ZAC Bossut. Le budget de fonctionnement est de 41 078 004 € (en hausse de 0,62% ) et les investissements ne seront que de 7 684 881€ avec un besoin de financement de 5 896 000€, soit 15% du budget total, selon François Ernst qui a évoqué l’investissement le plus faible depuis dix ans.

L’adjoint aux Finances à répondu que c’est la conséquence des baisses de dotation de l’Etat que la Ville refuse de compenser par l’emprunt. En outre elle n’affecte plus la totalité du budget d’un programme au budget : c’est la raison de seules études inscrites au budget d’investissement 2016 pour le futur parking de centre-ville. Philippe Houillon a soutenu cette réponse en critiquant la gestion gouvernementale dont Albert Noumowé a rappelé l’ancienneté avec le constat de François Fillon se déclarant à son entrée en fonction en 2007 "à la tête d’un Etat en faillite".

La gestion prudentissime de la ville n’éloigne pas le spectre des hausses d’impôts municipaux, hausse déjà programmées pour l’agglomération, à qui est transféré le service de collecte des ordures ménagères. Le département prévoit lui aussi une hausse de sa fiscalité.

L’égalité femme homme à Pontoise

Ce premier rapport sera consultable en intégralité sur le site de la ville après l’adoption du compte-rendu au conseil municipal du 24 mars.

Bénédicte Ariès a fait plusieurs suggestions concrètes de sensibilisation de la population et insisté sur la création d’indicateurs pour repérer les sources d’inégalité. Elle a relevé le ratio de 7 femmes pour 1 homme en difficulté de logement en cas de conflit conjugal pour le seul personnel communal. Selon elle cela souligne "l’urgence d’une politique publique favorisant clairement le maintien des femmes au domicile familial... Ce sont trop souvent elles qui partent, et pour la plupart avec les enfants . C’est souvent à cause de cette difficulté du logement qu’elles entament bien trop tard les démarches de séparation. C’est pour cela qu’existe l’ordonnance de protection à demander au juge aux affaires familiales, un dispositif à faire connaître."

Sans répondre à ses suggestions évoquant clairement les violences familiales et le soutien a apporter à toutes les femmes de la ville, notamment en soutenant mieux l’association "Du coté des femmes" maigrement soutenue par 900 € de subvention en 2016, le maire a évoqué le soutien personnel qu’il apportait aux agents venant lui demander conseil en cas de conflit familial.

Aux questions sur la formation à la communication sans stéréotype de genre avec les enfants pour tous les personnels éducatifs, Mme Moreau Vallet, chargée de la petite enfance, a indiqué que les personnels des crèches étaient formés à la "coéducation", c’est-à-dire à l’éducation en commun des garçons et des filles. Ne désespérons donc pas complètement d’une formation dans ce sens pour les agents territoriaux d’école maternelle, les animateurs de centre aéré, les animateurs des temps d’animation périscolaires...

Solveig Hurard enfin a mis en relief ce bilan initial avec l’absence de subvention municipale au planning familial, dont l’action est indéniablement favorable à l’égalité femme homme.

La vidéosurveillance

C’est à l’examen de la liste des décisions du maire (qui ne sont pas exposées en conseil) que l’on constate l’augmentation du nombre de caméra. Sur certains mats, il en faut plusieurs "pour lire les plaques d’immatriculation aux entrées et sorties de la ville".

On ne peut que constater que ce marché à bon de commande de 632 000€ HT vient discrètement alourdir le budget de cette politique de vidéosurveillance, inefficace, coûteuse et surdimensionnée.

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