Tribune du groupe Pontoise Ensemble
( magazine municipal de décembre, n°77)

Cergy, Sarcelles, et maintenant Argenteuil : la démocratie locale fleurit dans le Val d’Oise. Partout, des conseils de quartiers sont mis en place. Pourquoi pas à Pontoise ?
Les conseils de quartiers sont des structures pouvant être créées dans les villes de plus de 20.000 habitants. « Ils peuvent être consultés par le maire et lui faire des propositions sur toute question concernant le quartier ou la ville. Le maire peut les associer à l’élaboration, à la mise en œuvre et à l’évaluation des actions intéressant le quartier, en particulier celles menées au titre de la politique de la ville » (Loi de 2002).
Bien sûr le Conseil Municipal doit demeurer l’instance décidant en dernier ressort. C’est le suffrage universel qui a placé les élus là où ils sont. Et bien des choses pourraient être faites pour améliorer son fonctionnement démocratique, le compte-rendu de ses décisions. Mais peut-on se contenter d’une discussion, une fois par mois, dans l’Hôtel de ville, alors qu’il s’agit d’institutionnaliser et d’élargir la participation des citoyens, au quotidien, aux affaires qui les concernent ?
Créer un réseau de conseils permettrait de combattre l’éclatement de la ville en tronçons séparés, de clarifier les rapports entre associations et exécutif municipal, de lutter avec des moyens nouveaux (l’information, la participation, l’intelligence collective des citoyens) contre la désaffection civique. Ne l’oublions pas : aux dernières municipales, le taux de participation était à Pontoise plus faible qu’ailleurs : seulement 8000 citoyens (sur 16000 inscrits) ont donné leur avis. Pourquoi ne pas essayer à Pontoise ?

Didier Peyrat, Séverine Colnard, Patrick Madelin, Corinne Brami, Sylvain Mulard (Pontoise Ensemble)