Les repas de restauration collective (donc ceux des cantines servis aux écoliers de Pontoise) devront être bio à 20% dès 2012. Le bon sens voudrait que cette directive du Grenelle 2008 soit déjà en bonne voie d’application en septembre 2011. A Pontoise, ce n’est pas le cas.
La majorité se pose-t-elle la question du « comment faire », comme l’ont déjà fait les communes d’Eaubonne et d’Herblay ? Elle nous dit qu’on ne peut pas faire payer le surcoût aux parents. Certes, mais pour l’amortir, on peut aussi modifier les menus : à Suresnes, c’est une composante bio par repas et deux repas végétariens par mois ; à Issy les Moulineaux c’est un repas sans viande toutes les 8 semaines ; à Chantilly les repas sont simplifiés avec 4 composants et non plus 5, mais tous les légumes sont bio.
Pourquoi ignorer le bénéfice santé de vitamines et de fibres d’une peau saine de fruits et légumes ? L’éco-responsabilité serait au minimum de préparer ou même d’anticiper cette « loi » Grenelle salutaire pour tous. Et si les aliments biologiques venaient du Vexin, ce serait non seulement bon pour la santé de nos enfants, mais aussi pour celle de l’ensemble de ses habitants. L’air et l’eau seraient d’autant moins pollués par les insecticides et les pesticides.
L’ambition serait de s’y prendre à temps pour accompagner la conversion en bio des agriculteurs de proximité, en améliorant l’environnement, et de proposer à nos enfants du meilleur pain, des laitages plus salubres, des crudités et fruits de saison dégustés à maturité.
Cela pourrait faire partie d’une vraie politique de développement durable à Pontoise.
Didier Peyrat, Bénédicte Ariès, Patrick Madelin, pour le Groupe « Pontoise Ensemble »